Pontaillac histoire d'une conche de Royan - épuisé

Pontaillac histoire d'une conche de Royan - épuisé

ISBN : 978-2-916470-16-0
Auteur : Yves Delmas
Parution : 17/11/2003
17 cm x 24 cm, 104 pages

L'histoire de Pontaillac commence avec l'arrivée des Celtes, il y a plus de 2 500 ans. Ce sont surtout les Gallo-Romains qui vont mettre en valeur la région, en implantant des «villae», de grosses fermes. Ces villae portent le nom de leur propriétaire. L'une d'elles s'appelle : domaine de «Pontilius» ou «Pontiliacum» qui deviendra «Pontaillac». Jusqu'au milieu du XIXe siècle, tout le territoire autour du marais et de la conche, a une économie essentiellement agricole. En 1855, Jean Lacaze, entrepreneur bordelais, achète vingt-quatre hectares en bordure de la conche. Sur la falaise des Brandes, il fait construire une magnifique villa. Cinq autres seront édifiées. C'est ainsi que Pontaillac devient une «plage» de plus en plus fréquentée. À la «Belle Époque», c'est l'une des plus élégantes stations balnéaires de la côte océane. Pendant la Seconde Guerre mondiale, Pontaillac sera occupé et intégré au système de défense du «Mur de l'Atlantique». Le bombardement du 5 janvier 1945 détruit le centre-ville de Royan mais épargne Pontaillac. Aussi, lors de la reconstruction, pendant près d'une dizaine d'années, une grande partie de l'activité économique et festive se tiendra dans ce quartier. Après 1960, la construction de villas, de lotissements va se développer au point qu'aujourd'hui, un tapis continu d'habitations couvre le littoral entre la Grande Conche et Pontaillac.

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À propos de l'auteur

Historien, professeur d'histoire géographie au Lycée de Royan de 1964 à 1985, Yves Delmas fut une personnalité de la vie locale royannaise. Tombé sous le charme de la station balnéaire dès son arrivée à Royan, il s'est attaché à en éclairer le passé. Sa polyvalence et son goût pour la cartographie lui ont permis de présenter à un large public les clés de compréhension de la ville et de sa région. Son discours imagé, empreint d'humour, jamais ennuyeux a séduit des générations d'élèves ainsi que ceux qui assistaient à ses conférences. Il aimait arpenter les allées du Parc, son quartier, et traversait fréquemment le square qui porte désormais son nom.